La situation précaire de la filière vanille a eu des répercussions significatives sur le commerce extérieur durant les six premiers mois de l’année.
La valeur à l’exportation de la vanille, un des principaux produits d’exportation générant des devises étrangères pour le pays, a subi une nette baisse de l’ordre de 58,4%, avec une régression de 57,1 % du volume expédié et une réduction de 3 % du prix, d’après la note de conjoncture de la Banky foiben’i Madagasikara (BFM).
Une absence d’acheteurs a marqué la campagne de collecte et d’exportation de vanille, ce qui a mis en difficulté tous les acteurs de la filière. Même avec le démarrage de la nouvelle campagne en mai, la situation persiste dans la plupart des zones de production, causant un grand désarroi parmi les planteurs et les opérateurs.
Réduction globale des exportations
En parallèle, la BFM constate une réduction globale des exportations de biens de l’ordre de 20 % au cours des six premiers mois de l’année, par rapport à la même période en 2022. Outre la vanille, le girofle a également été touché, enregistrant un recul de 14,3 % du volume exporté. Néanmoins, le prix du girofle a connu une hausse de 4,3 % selon les analyses de la BFM.
Les entreprises franches ont également ressenti les effets de cette tendance baissière avec un ralentissement des exportations de l’ordre de 8,1 %. On attribue principalement cette contraction à une baisse de 4,4 % du volume exporté et à une diminution de 3,9 % du prix international.
Parallèlement, les exportations de cobalt ont connu une chute spectaculaire de 66,6 % en termes de valeur. Une réduction de 20,8 % de la quantité vendue, couplée à une diminution de 57,9 % du prix, explique cette contraction. Cependant, les exportations de nickel ont enregistré une augmentation de 7,7 %, bénéficiant d’une progression de 9,1 % du volume exporté.
Riana R.
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