Actuellement, le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC), mène une opération de contrôle des prix du riz dans quatre régions. Et force est de constater que les prix sont différents d’une localité à l’autre.
Le ministère de tutelle met en place des contrôles des prix dans plusieurs régions. Dans la Bongolava, les prix du riz sont légèrement inférieurs à ceux d’autres régions, entre 700 et 800 ariary le kapoaka, c’est-à-dire à moins de 3.000 ariary le kilo, plus précisément dans les districts de Tsiroanomandidy et Fenoarivobe.
Lors de son passage dans le district de Tsiroanomandidy, l’équipe de la Direction régionale de l’industrie et du commerce (DRIC) Bongolava, a constaté que le riz Vary gasy se vend entre 700 et 750 ariary le kapoaka, soit entre 2.450 et 2.625 ariary le kilo. Dans le district de Fenoarivobe, le prix de la même variété varie de 680 à 700 ariary le kapoaka, soit entre 2.625 et 2.800 ariary le kilo.
Des prix inférieurs en tout cas, comparés à ceux des autres régions. Dans la Capitale, le même type de riz coûte entre 800 et 950 ariary le kapoaka. Cela a même atteint la barre des 1.000 ariary auprès de certains détaillants, comme c’est le cas à Antanimena ou Ambohimanarina, à titre d’exemple.
Toujours dans le district de Tsiroanomandidy, les riz Tsipala et Makalioka coûtent entre 750 et 800 ariary le kapoaka, alors qu’à Fenoarivobe, le prix affiché sur les étals pour ces mêmes variétés varie de 700 à 750 ariary le kapoaka, contre 800 à 950 ariary dans la Capitale.
Dans la région Diana où le MIC a déjà effectué un contrôle, les prix du riz sont plus élevés, entre 950 et 1.000 ariary le kapoaka. Une autre variété appelée Madame Rose, un riz naturellement parfumé, coûte entre 1.300 et 1.600 ariary le kapoaka.
La DRIC mène les négociations
Dans la région Sava, plus précisément dans le district d’Andapa, la DRIC a négocié avec les collecteurs et les usines de broyage, afin de mieux réguler le marche. « Les prix du riz ne devraient pas dépasser les 160.000 ariary pour un sac de 60 kg à sa sortie d’usine, en dépit de la pluie qui rend difficile l’acheminement des produits (…) Une sensibilisation a été menée auprès des commerçants locaux pour qu’ils augmentent leurs stocks de riz », rapporte le MIC.
Luc Andriniaina