Holy Danielle

«Le désir et la volonté de venir à la rencontre de mon public dans mon pays d’origine grandissaient en moi chaque jour. Aujourd’hui, c’est un rêve qui devient réalité», fait savoir Anisha Jo sur sa page Facebook.
Ce premier concert à Mada­gascar sera pour la chanteuse de « Tu Rayonnes », l’occasion de faire découvrir au public mélomane son tout premier né, « Lumière », sorti il y a de cela un an, en version physique et sur les plateformes de streaming musical. « Depuis que vous m’avez découvert à la Star Academy, vous m’avez soutenue, donnée votre amour, et c’est tout naturellement que je viens aujourd’hui vous remercier en musique. J’ai hâte de vous faire découvrir mon premier album “Lumière” », a-t-elle ajouté.
D’une voix reposante et envoûtante à la fois, Anisha Jo chante l’amour, l’espoir, la foi et le courage dans cet opus de 13 titres foisonnants. Des sujets de prédilection qui l’ont guidée tout au long de son parcours exceptionnel à la saison 10 de l’émission de télécrochet « Star Academy », à l’issue de laquelle elle est sortie victorieuse.
Il faut dire que « Lumière » a connu un certain succès auprès de ses inconditionnels admirateurs puisqu’il a été élu « Coup de cœur 2023 » lors de la deuxième édition d’Aficia music awards. « Irery », single chanté en langue malgache issue de cet album, a également raflé un trophée cette année à l’occasion de la ré­compense musicale RDJ Mo­zika, dans la catégorie « Musi­que vivante ».
« Pour moi, cet événement est une magnifique façon de clôturer cette année 2024. Il n’y a pas de plus beau cadeau que de revenir aux sources. J’espère alors que ce voyage m’inspirera, m’illuminera, et qu’à mon tour, je pourrai vous inspirer et apporter un peu de lumière dans vos cœurs », a-t-elle conclu.

Joachin Michaël

Premièrement, la flambée des prix des matières premières constitue un défi de taille pour les producteurs locaux. Ces hausses touchent l’ensemble des secteurs, contraignant les entreprises à augmenter leurs coûts de production. A cela s’ajoute l’envolée des tarifs d’électricité, une dépense incompressible pour les structures économiques locales, déjà fragilisées par un contexte de crise prolongée.
Autre point de tension : les droits d’accises. En juin dernier, ces taxes ont été relevées de 17% sur des produits tels que les boissons alcoolisées locales, avec une nouvelle hausse de 21% récemment. Une décision qui passe mal chez les producteurs locaux, d’autant plus qu’elle épargne des produits importés similaires. Cette disparité fiscale soulève des interrogations sur l’équité et la cohérence de la politique économique en vigueur.

Répercussions sur les consommateurs
Les conséquences de ces mesures sont lourdes.
« Jusqu’à quand les entreprises locales auront-elles la tête maintenue sous l’eau ? », s’inquiètent certains responsables. La spirale des hausses menace non seulement la pérennité des entreprises, mais également la compétitivité des produits locaux face à l’importation. Le risque est également social : des licenciements et une hausse du chômage pourraient aggraver la situation. Outre le chômage, l’engagement des entreprises en matière de responsabilité sociétale (RSE) pourrait également être affecté.
Enfin, ces augmentations impactent directement le consommateur. Déjà fragilisé par un pouvoir d’achat en berne, celui-ci pourrait devoir supporter une nouvelle flambée des prix des produits de base, accentuant les inégalités.
Face à cette situation, des voix s’élèvent pour réclamer une politique plus protectrice envers les entreprises locales. « Si ces hausses continuent, c’est tout un écosystème économique et social qui pourrait s’effondrer », avertissent des experts. En attendant, les acteurs économiques locaux espèrent des ajustements pour rétablir un équilibre né­cessaire à leur survie.

Arh.

Jean Riana