Ecrin du patrimoine documentaire, les Archives nationales de Madagascar font face à un double défi, l’absence notable d’infrastructures aux normes et la transition numérique.
« S’inscrivant dans une démarche partenariale, la numérisation des archives royales a commencé en 2007 grâce à l’appui indéfectible de British Library, qui nous a dotés de matériel informatique pour le traitement et la mise en ligne des données. Bien qu’une partie du fonds soit déjà accessible sur Internet, il reste encore beaucoup de travail à faire. Il faut souligner que les documents conservés se mesurent en mètre linéaire. Actuellement, nous en avons 20 km soit 20000 ml de fond », fait savoir Claudine Ravololonjatovo, Cheffe de service au sein de cet organisme rattaché à la Primature.
Les principales missions de la Direction des archives nationales de Madagascar s’articulent autour de la collecte, la préservation et l’accès des documents au plus grand nombre. Les archives conservées dans ses locaux couvrent les périodes royale et coloniale, ainsi que l’indépendance et la postindépendance. Il faut préciser que les archives royales (1824 – 1897) ont été inscrites en 2009 au programme « Mémoire du monde » de l’Unesco.
Joachin Michaël