Le kere sévit toujours dans le district d’Ampanihy, malgré les efforts conjoints de l’administration et des partenaires. Les autorités ont offert des aides d’urgence à des familles réfugiées dans la Commune urbaine d’Ampanihy, la semaine passée.
Le pouvoir central a offert des dons à deux centaines de familles de migrants, fuyant le kere des zones rurales périphériques du district d’Ampanihy, pour subvenir à leurs besoins nutritionnels immédiats, la semaine passée.
Le ministre de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Fidiniavo Ravokatra, a remis 36 sacs de riz et d’autres produits de première nécessité ainsi qu’une somme d’argent à ces personnes déplacées, à cause du phénomène climatique fragilisant le tissu communautaire dans la zone. Les dons en espèces permettront à ces familles de se ravitailler en eau pour leurs besoins quotidiens, sachant qu’un bidon de 20 litres d’eau coûte en moyenne 1.500 ariary, selon les autorités.
Des familles entières ont dû rejoindre le chef-lieu de district à Ampanihy pour fuir le kere, depuis quelques mois. Les communes de la zone Ouest du district dont Ampanihy, Itampolo, Androka et Androimpano, en enregistrent les taux les plus élevés, d’après les statistiques locales.
La délégation conduite par le ministre Fidiniavo Ravokatra, a inauguré des infrastructures d’adduction d’eau potable, résultant d’un partenariat du MEAH et de l’Unicef, dans les fokontany d’Androimpano, Ambalatsimiviky et Nisoa, de la Commune rurale d’Androimpano, au cours de cette visite. L’ambassade du Royaume-Uni a d’ailleurs financé le projet dans le cadre de l’appui à la résilience de la population victime du changement climatique dans la région.
Durant cette rencontre, le ministre a sensibilisé les villageois à arrêter définitivement la défécation à l’air libre. La Commune d’Androhimpano figure d’ailleurs parmi les communes qui ont déjà abandonné cette pratique, le certificat décerné au maire en témoigne.
Manou