Les pays ayant ratifié la convention sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel de l’Unesco, le 16 novembre 1972, célèbrent cette année les 50 ans de la ratification. Madagascar en fait partie depuis 1983. Sur ce, le ministère de la Communication et de la culture (MCC), celui de l’Environnement et du développement durable, la Commission nationale malagasy pour l’Unesco, Madagascar national parks et l’office du site culturel d’Ambohimanga, ont élaboré une feuille de route pour les 50 ans à venir, dans le but de préserver le patrimoine mondial, que ce soit culturel ou naturel, dont dispose Madagascar.
Madagascar possède trois biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial, en l’occurrence un bien culturel, la colline royale d’Ambohimanga, ainsi que deux biens naturels, à savoir la réserve naturelle de Tsingy de Bemaraha et les forêts humides de la région Atsinanana.
Toutefois ces dernières années, la protection et la préservation de ces biens sont de plus en plus difficiles, non seulement après la pandémie, mais surtout à cause du changement climatique qui pèse actuellement sur le monde, notamment Madagascar. De vrais problèmes auxquels devrait faire face chaque pays. Ainsi, l’Unesco a emprunté le thème « Patrimoine mondial, source de résilience, d’innovation et d’humanité ».
Les points à améliorer
Consciente des autres problèmes causés par le changement climatique, l’Unesco souligne aussi que la préservation des patrimoines qui sont des richesses d’un pays, est un geste important, particulièrement pour les futures générations.
Qu’est-ce qu’il faut alors améliorer ? Le comité Madagascar propose un plan de gestion des risques catastrophiques, d’autant que le pays est la cible des cyclones, chaque année. Face au réchauffement climatique, ce plan consiste à mettre en place des mesures d’atténuation et des mesures d’adaptation.
En cette période difficile, après le passage du Covid-19, le comité Madagascar prévoit tout un mécanisme de financement durable, basé sur le tourisme durable. En outre, vu les feux de brousse et de forêt qui détruisent nos ressources naturelles, cette feuille de route vise à sortir les forêts de la région Antsinanana de la liste des sites en péril et renforcer le système de sécurité anti-incendie.
Toutefois, tous ces gestes seront vains sans l’appui des communautés locales. Le comité va alors les sensibiliser à la préservation de ces biens.
Holy Danielle