Plus que trois jours, et l’attention des férus du ballon rond à travers le monde, se focalisera sur la coupe du monde de football au Qatar, à compter du 20 novembre. Un événement sportif d’envergure planétaire que d’aucuns y voient, ne serait-ce que pour un mois, un défoulement apte à faire oublier les tracas de la vie quotidienne. Pour nous Malagasy en tout cas, le mondial de football est depuis belle lurette l’occasion pour passer un bon moment devant le petit écran en famille, en amis etc. Et pratiquement à chaque mondial de football, un semblant de paix semble s’installer dans le pays.
Petit hic cependant, ce mondial de football au Qatar se déroule en pleine saison des pluies à Madagascar. Ce qui suppose, à plus d’un titre, que les téléspectateurs peuvent à tout moment s’attendre à d’éventuelles coupures intempestives de courant, d’autant plus qu’il est encore loin le temps où il n’y aurait plus de délestage (en 2027 ?).
Autre facteur susceptible pour plus d’un Malagasy de rater le mondial, la différence de temps. En effet, l’heure au Qatar et à Madagascar est pratiquement la même (0 heure de différence). Ce qui en d’autre terme, suppose que la plupart des téléspectateurs malagasy vont devoir louper de nombreux matches, dans le cas où ces derniers se déroulent dans la journée, c’est-à-dire dans les heures de travail. A moins bien entendu que des postes TV soient installés dans les bureaux ou autres endroits, pour permettre à tout un chacun d’assister aux matches.
Circonstance à ne pas minimiser enfin, l’insécurité qui mine la vie sociétale malagasy. En effet, qu’il y ait oui ou non coupe du monde de football, les malfaiteurs en tout genre n’en ont cure et mènent régulièrement leurs activités. Pour eux, le mondial ne constitue nullement un motif pour les empêcher de dérober, d’escroquer, voire de tuer quelqu’un, vu que leur gagne-pain quotidien en dépend. Et peut-être bien qu’en cette période de mondial de football, ils vont s’en prendre particulièrement aux petits écrans des gens pour en faire une bonne affaire.
En tout cas, gare aux cambriolages, surtout en cette veille de fêtes de fin d’année !
E.R
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