COP 27: bilan positif pour la délégation du Sénat malagasy

Un voyage fructueux. C’est ce qui résumerait le déplacement de la délégation parlementaire malagasy conduite par le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, à la 27ème Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP 27) à Charm el-Cheikh en Egypte.

A plusieurs reprises, le président du Sénat a pu renforcer les plaidoyers pour l’intérêt de Madagascar auprès de la communauté internationale. C’est notamment le cas pour l’appel au déblocage du Fonds vert pour le climat, quand il a repris le discours déjà fait à ce propos par le président Andry Rajoelina. Ce plaidoyer a eu lieu à plusieurs niveaux, entre autres, au sein de la Francophonie, la présidence de la COP, ainsi qu’au niveau des participants au dialogue sur le changement climatique.
Herimanana Razafima­he­fa a rencontré notamment la directrice de l’Institut de la francophonie pour le développement durable (Ifdd), Cécile Martin-Phipps. Les deux parties ont pu discuter des outils divers que la Francophonie pourra utiliser pour accompagner Mada­gas­car dans ses démarches de lutte contre le changement climatique. Idem pour l’accès au Fonds vert pour le climat. Toujours sur le même sujet, cet institut va collaborer avec le Sénat de Ma­da­gascar dans la mise en œuvre des actions pour lutter contre le changement climatique à travers notamment la reforestation.

Etudiants

Le président de la Chambre haute a également cherché des moyens pour appuyer les étudiants malagasy voulant poursuivre des études spécialisées dans le domaine du changement climatique. Il a pour cela rencontré le directeur de l’Institut marin de l’université de Plymouth du Royaume-Uni, le professeur Richard Thompson. Il a été question de l’ouverture des possibilités pour les jeunes doctorants malagasy étudiant les sciences marines, de se perfectionner dans cette université britannique.

La série de rencontres s’est terminée avec celle qu’il a eue avec la responsable du Partenariat-Pays du Fonds d’adaptation, Sylvia Man­cini, pour discuter des obstacles à l’accès de Madagascar à ce Fonds qui lui est pourtant disponible comme pour d’autres pays.

Tsilaviny Randriamanga

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