Le processus d’élaboration du guide de prévention et de lutte contre la corruption en milieu carcéral se poursuit. Après les deux premiers ateliers qui se sont déroulés à Toamasina et Fianarantsoa, le troisième atelier en vue d’identifier les causes avérées des actes corruptifs dans les prisons et de définir les solutions ainsi que les recommandations à intégrer dans le guide s’est tenu hier à Antalaha.
La Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH), en collaboration avec la représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’océan Indien, a conduit cet atelier avec une approche basée sur les droits de l’homme.
Cette concertation a vu la participation active des représentants du tribunal, de l’administration pénitentiaire et des organisations de la société civile. Pour ces derniers, « La prévention et la lutte contre la corruption dans les milieux de privation de liberté pour le respect de la dignité humaine sont d’une importance capitale ».
Selon les précisions, « Le futur guide est structuré autour des règles de Nelson Mandela, ensemble des normes minima des Nations unies sur le traitement des détenus ». Prévu être finalisé en décembre, le guide sera disponible en versions papier et électronique pour une large diffusion nationale. Il est destiné aux fonctionnaires du ministère de la Justice, de l’administration pénitentiaire, des organisations de la société civile, des familles des détenus et au grand public.
Recueillis par Fahranarison