Le mois de décembre approche et le recensement des électeurs se poursuit toujours, auprès de chaque fokontany, mené par les agents recenseurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). A ce rythme, malgré tous les efforts entrepris, le délai jusqu’en décembre, s’avère insuffisant, pour relever le défit d’inscrire 13,5 millions d’électeurs.
Plus qu’un mois avant la clôture provisoire du recensement des électeurs dans tout le pays, mais cette opération ne suscite pas trop l’enthousiasme des citoyens. Au mois de novembre, le taux d’inscription n’atteignait pas les 10%. Selon une source avisée, certains fokontany ont déjà bouclé le recensement des électeurs tandis que d’autres sont à la traîne en raison du nombre important de la population. Certains peuvent compter jusqu’à 12.000 électeurs dont la majorité d’entre eux sont absents durant le passage des agents recenseurs. Tel est le cas dans la capitale.
Le délai imparti semble trop court. Pour dire que l’objectif de la Ceni d’atteindre 13,5 millions d’électeurs inscrits, risque de ne pas être atteint. A rappeler que 10 millions et quelques électeurs sont enregistrés dans la dernière liste électorale.
La Ceni se prépare alors aux élections présidentielles de 2023. Alors que les députés devraient adopter le texte sur la Loi de finances initiale (LFI 2023) ce jour, seul le budget de fonctionnement de la Ceni y est inscrit. Cette situation ne devrait pourtant pas remettre en cause l’organisation, car « le plus important est que la Ceni ait une ligne budgétaire dans la LFI », nous indique-t-on. En effet, de nouvelles révisions pourraient être apportées au moment de la mise en œuvre de la Loi de finances rectificative (LFR). Ce budget devrait être prêt avant la tenue du premier tour des élections.
T.N