Les acteurs de la filière riz, les organisations de la société civile, les partenaires comme la GIZ et le Jica ainsi que les ministères concernés se sont concertés sur l’étuvage moderne du riz lors d’une table ronde qui s’est tenue hier à l’hôtel Ibis à Ankorondrano. Organisé par AfricaRice et les organisations des femmes paysannes, l’évènement constituait une occasion pour les producteurs de partager leur vécu et d’exposer les limites qui les empêchent de développer leurs activités.
A ce sujet, les problèmes communs des paysans sont d’ordre foncier, financier et matériel. Des problèmes auxquels les associations de femmes paysannes sollicitent la collaboration des partenaires pour atteindre leurs objectifs.
Selon Isabelle Razafindravola, secrétaire de l’association des femmes paysannes de Bas-Mangoky, leur vision est de vaincre la malnutrition, d’augmenter les activités génératrices de revenus, d’être autonome sur le plan nutritionnel, d’améliorer la plateforme des femmes paysannes, d’exporter le riz étuvé et de contribuer au développement économique du pays.
Les manières d’atteindre ces objectifs ont été discutées lors de cette table ronde. Le DG du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Heriniaina Ramanankierana, a souligné que la modernisation de la filière riz fait partie des Objectifs de développement durable, d’où l’importance de l’étuvage moderne du riz. Le professeur Jalloh Abdulai, directeur des recherches auprès d’AfricaRice, a exposé les avantages du riz étuvé sur le plan économique et environnemental durant son allocution.
Recueillis par Fahranarison