Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo : l’élection présidentielle aura bel et bien lieu en 2023

Sans détour, la porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a confirmé hier la tenue de la présidentielle l’année prochaine. Elle a aussi soutenu que le gouvernement n’a nullement l’intention de repousser cette échéance.

«Il est faux de dire que le gouvernement n’est pas prêt pour organiser les élections l’année prochaine», a indiqué la ministre de la Com­munication et de la culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo et non moins porte-parole du gouvernement, hier lors de son émission «Tsy ho tompo-trano mihono».
«La position du gouvernement est claire : la présidentielle se tiendra en 2023. La durée du mandat présidentiel sera respecté, il n’y aura pas d’extension», a-t-elle martelé, tout en ajoutant que cette échéance se tiendra courant octobre, novembre ou décembre 2023, en tenant compte du premier et/ou du second tour, conformément à la prescription de la Loi fondamentale.
«Il ne pas faut semer le trouble dans l’esprit de la population», a-t-elle lancé à l’endroit de ceux qui pensent que le régime prévoit de repousser la date des consultations populaires.

Mobilisation
Et pour confirmer ses déclarations, elle a rappelé que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dispose déjà de budget acquis dans la Loi de finances initiale et rectificative 2022 par rapport notamment à la préparation liée à la refonte de la liste électorale. A cela s’ajoutent le lancement des opérations national de jugement supplétif d’acte de naissance ainsi que l’opération carte d’identité nationale, afin de mobiliser les personnes en âge de voter à s’inscrire dans la liste électorale. «Si le gouvernement a choisi de mettre en place tout cela, c’est pour se préparer aux élections à venir», a-t-elle soutenu.
Ces derniers jours, en tout cas, les partis politiques sont déjà sur les starting blocks pour mobiliser leurs partisans. Certains sont moins médiatiques que d’autres mais les états-majors semblent déjà sur le pont. D’ailleurs à ce titre, des membres du Conseil consultatif électoral de la Communauté de développement des pays d’Afrique australe (SADC) sont dans nos murs. (voir article ailleurs).

Rakoto

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