La « Transparency International-Initiative Madagascar » (TI-IM), à l’instar du « Groupement des exportateurs de Litchis » (Gel), est une personne morale de droit privé. Et, aucun d’eux n’est chargé de gérer un service public. Ces sont les précisions apportées par le ministère de la Communication et de la culture, hier.
Le ministère de la Communication et de la culture de préciser que contrairement aux affirmations de la directrice régionale de l’ONG Amnesty International, « les autorités politiques malagasy ne sont ni de loin ni de près impliquées dans cette affaire strictement privée » et que « par respect de l’Etat de droit et du principe de la séparation des pouvoirs, le gouvernement malagasy ne s’immisce nullement dans cette affaire et laisse au tribunal compètent d’en décider ».
Le ministère se dit d’ailleurs choqué que des organisations internationales comme Amnesty International n’ont même daigné « faire ni recoupement, ni enquête approfondie, avant de réagir et d’accuser à tort les Autorités de Madagascar d’instrumentaliser la justice pour harceler les défenseurs des droits de l’homme ».
Lors de l’émission « Tsy ho tompontrano mihono », vendredi, la porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a déjà souligné que « le Gel est un groupement privé » et que « l’Etat n’a rien à voir avec cette affaire ». Elle avait aussi rappelé le droit du Gel de porter l’affaire devant la justice et que « cela ne signifie pas que la personne est coupable ou pas. Il faut d’abord laisser la justice faire son travail ».
Rakoto