La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) rencontre des obstacles durant les opérations de recensement. Certains électeurs sont réticents à l’idée de collaborer avec agents recenseurs.
«Donc, c’est avec nos noms sur la liste que vous obtiendrez les 300 Ar ?» Telle est la question que se posent certains citoyens que le vice-président de la Ceni, Andoniana Andriamalazaray, a déploré hier à Alarobia.
Les concernés prennent à la légère les activités des agents recenseurs qui, selon eux, n’auraient qu’un seul but, celui d’obtenir de l’argent contre des noms inscrits sur la liste. Toutefois, une telle attitude ralentit le travail des agents recenseurs. Selon la Ceni, ces derniers ne seront payés qu’à la fin des opérations au mois de décembre.
Par ailleurs, cette réticence est dictée par les convictions politiques de chacun. Certains penseraient déjà que la refonte de la liste électorale ne servirait qu’aux fraudes électorales, tandis que d’autres n’y voient aucun intérêt.
Malgré cela, la Ceni a reçu d’appuis de partout à travers diverses sensibilisations. Pas plus tard que la semaine passée, le Conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM), dans son communiqué, a incité les citoyens à s’inscrire et à vérifier leurs noms dans la liste électorale. Des partis politiques sensibilisent également leurs membres et partisans. A noter que la clôture provisoire des opérations de recensement est prévue pour fin décembre.
T.N