Le marché des capitaux affiche un potentiel de plus de 10 milliards d’ariary par mois, selon la Banky foiben’i Madagasikara (BFM). Madagascar ne dispose pas encore de Cadre juridique et institutionnel régissant ce marché. Toutefois, la Grande île peut bénéficier du partage de bonnes pratiques des pays africains qui l’ont déjà mis en place.
Sous cette optique, l’atelier pour le développement du marché des capitaux à Madagascar se tient durant deux jours au Novotel Alarobia avec la Société financière internationale (IFC). Cette réunion d’échange d’expériences de deux jours est soutenue par la Société financière international (IFC).
Pour Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des finances, qui a officiellement ouvert l’événement hier, «il est important de promouvoir et développer le secteur financier à Madagascar. Il est également nécessaire d’établir des lois claires pour protéger les investisseurs».
Henri Rabarijohn, gouverneur de la BFM a expliqué que «les banques et les institutions de microfinances sont jusque-là les principaux acteurs du financement de l’économie à Madagascar. Cependant, avec le marché des capitaux, divers acteurs peuvent contribuer davantage à renflouer les caisses pour le développement de l’économie dans son ensemble». Pour dire que même les entreprises et les investisseurs institutionnels peuvent approvisionner le marché.
Arh.