13,5 millions d’électeurs inscrits sur la nouvelle liste électorale, c’est l’objectif fixé par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Mais, un mois avant la clôture des opérations de recensement, 5.071.688 électeurs sont inscrits, soit un taux d’inscription très faible de 37%.
Après deux mois de sensibilisation, moins de 6 millions d’électeurs sont inscrits sur la liste dans tout le pays. Le 28 octobre, ce chiffre s’élevait à 1.137.929. Alors que la Ceni devrait ainsi inscrire près de 8 millions d’électeurs durant ce dernier mois de décembre, pour atteindre les 13,5 millions fixés.
Le district de Marolambo enregistre le taux le plus bas avec 6% d’inscription à cause du mauvais état des routes. La capitale a le taux le plus élevé avec 42%, mais reste cependant la plus difficile à gérer étant donné le grand nombre d’électeurs dans certains fokontany. A cela s’ajoute un autre problème, le refus de certains électeurs à s’inscrire dans la liste électorale.
Dans le cadre d’échanges sur cette opération de refonte de la liste électorale, la Ceni a organisé, hier à Mahamasina, une rencontre avec les partis politiques et la société civile. Chacun a ainsi émis son point de vue et convenu de la nécessité de procéder à la sensibilisation des citoyens.
Certains acteurs ont cependant demandé le report de la date de clôture des opérations, afin de permettre au plus grand nombre d’électeurs de s’inscrire. «L’objectif de la Ceni est d’avoir une liste électorale fiable et bien préparée pour garantir la paix et la stabilité», a indiqué le président de la Ceni, Arsène Dama Andrianarisedo.
T.N
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