L’Allemagne, la Belgique et le Danemark sont passés à la trappe. Des grands d’Europe qu’on attendait aux huitièmes de finale.
La Nationalmannschaft totalise à elle toute seule huit finales de la Coupe du monde pour quatre victoires. Cette sortie prématurée pour la deuxième fois de suite après celle de 2014 constitue plus qu’un échec pour les Allemands. Il s’agit d’une véritable catastrophe. Les férus du football allemand expliquent cette situation par une véritable perte d’identité. Zlatan Ibrahimovich estime que les Allemands ont défendu le drapeau arc-en-ciel au lieu de défendre celui de leur pays.
Pour les Belges, les observateurs évoquent une fin de cycle de la génération dorée des Diables rouges. En effet, Kevin de Bruyne et sa bande ont vu passer leur chance d’inscrire leur nom au palmarès du Mondial en 2018. La sortie prématurée du n°2 mondial au classement Fifa n’est donc qu’une demi-surprise. Et que dire du Danemark, champion d’Europe en 1992. La France a fini par le dompter (2-0) avant qu’il ne sombre devant l’Australie (1-0).
Ces trois équipes européennes ont des points en commun. Tout d’abord, elles sont composées à 80% de joueurs titulaires dans des tops clubs européens. Elles ont également été battues par des équipes a priori de seconde zone. Le Japon pour l’Allemagne, le Maroc pour la Belgique et l’Australie pour le Danemark.
Ces équipes ont la particularité de jouer plus physique, ce qui constitue un handicap pour des joueurs européens qui ont au moins 20 matches dans les jambes depuis août. La fraîcheur physique a joué et jouera encore dans les prochains matches. On ne s’étonnera donc pas d’une éventuelle présence d’une équipe africaine ou asiatique dans le dernier carré.
En tout cas, ces trois équipes européennes figurent parmi les fervents défenseurs de la cause LGBT+ et celle des travailleurs immigrants à cette Coupe du monde. Le terrain a-t-il rendu son verdict en toute indépendance ou une main invisible l’y a aidé ? En tout cas, Maradona a bénéficié de la « main de Dieu » pour gagner son titre en 1986.
T. Rasam