Mieux vaut tard que jamais. A deux semaines de la fête de la Nativité, tous les signes annonçant cette fête chrétienne font enfin leur apparition. A commencer par la pluie malgré sa rareté que d’habitude, les fruits comme le litchi et les mangues qui inondent les étals et bien évidemment, les vendeurs d’articles de Noël tels que les pins, les guirlandes, les jouets et la liste n’est pas close.
A souligner également la présence remarquable et remarquée des marchands d’oies et de dindes au niveau des marchés, ainsi que les autres signes immuables comme la répétition des animations prévues à cette fête par les membres de diverses associations cultuelles des temples et églises. Et comme d’habitude à l’approche des fêtes de fin d’année, les embouteillages se sont amplifiés ces derniers jours, aussi bien dans la capitale que ses périphéries. En effet, les ruraux comme les gens des régions, assaillent la ville pour se ravitailler en prévision de la fête de Noël et de nouvel An.
Stabilité des prix
D’après les marchands qui exposent actuellement les articles de Noël le long de Tsaralalàna, Analakely, Behoririka et au marché de Mahamasina, ils seraient en train de liquider leurs stocks de l’année dernière, soulignant au passage que les prix des articles à cette époque sont maintenus.
Ainsi, un sapin de Noël artificiel de 40 cm de haut s’obtient toujours à 10.000 ariary, et à partir de 500.000 ariary s’il est à plus de deux mètres de hauteur. Le paquet de dix boules est de 10.000 ariary et une guirlande longue de deux mètres est à partir de 3.000 ariary selon sa qualité, si l’étoile du sapin de Noël tourne autour de 35.000 ariary.
Dominance des effets vestimentaires
Malgré ce contexte, on a pu remarquer jusqu’ici la prédominance des effets vestimentaires sur les marchés. Et qui dit effets vestimentaires, dit aussi friperie. C’est en effet ce genre d’articles qui remplit la majorité des étals. «Le contenu des bourses des consommateurs les pousse actuellement à ne limiter leurs emplettes qu’aux achats des articles de modes en vue d’accueillir les fêtes de fin d’année. Et on a préféré investir là-dessus. L’expérience des années précédentes nous a d’ailleurs conseillé à devenir prudents», ont témoigné ces marchands.
Sera R.