«Une crise institutionnelle». Tel est le constat du parti MMM sur la conjoncture actuelle. Dans un communiqué publié hier, cette crise résulte du non-respect des lois en vigueur, de la séparation des pouvoirs Exécutif et législatif ainsi que du manque de respect envers les élus et leurs électeurs.
Pour cette formation politique, suivant les dispositions de la Constitution, «les députés ont un devoir de contrôle de l’action gouvernementale» et qu’à ce titre, la motion de censure entamée, conformément à l’article 103 de la Constitution, reflète l’avis des citoyens.
«Malheureusement, cette motion de censure a été avortée illégalement, après la rencontre entre le Président de la République et les députés», note le MMM.
L’annulation de la rencontre entre le Gouvernement et les deux Chambres du Parlement s’inscrit dans le même registre. D’autant que selon l’article 102 de la Constitution, cette rencontre diffusée en direct sur l’ensemble des médias, est l’occasion pour les députés et les sénateurs de porter la voix du peuple.
«Tout cela démontre que nous traversons une crise institutionnelle», ajoute le MMM qui rappelle que «la mauvaise gouvernance et le non-respect des lois en vigueur entrainent une perte de crédibilité des institutions». «Nous exigeons la fin de la politique de destruction du pays, qui ne fait qu’amplifier les crises sociale et économique déjà endurées par nos concitoyens dans leur quotidien», a conclu le parti dans sa communication.
Rakoto