Quelque chose ne tourne pas rond dans le pays. C’est le moins qu’on puisse dire. Beaucoup trop de choses ne marchent pas normalement. Et c’est tout à fait logique si un bon nombre de citoyens se retrouvent totalement dans l’incapacité de comprendre les tenants et aboutissants de quelques faits qui touchent la vie de la nation.
Ainsi, on ne comprend pas comment est-il encore possible que les tribulations dans la région Sofia de quelques représentants d’une ethnie venant du Sud du pays puissent aboutir à un probable affrontement ethnique. Les représentants des forces de l’ordre sur place semblent être dépassés par les évènements.
Ce phénomène ne date pas d’aujourd’hui. On peut remarquer qu’à l’approche de chaque échéance électorale au niveau national, la question ethnique est toujours véhiculée par certaines personnes dans on ne sait quels buts. C’est à se demander s’il s’agit d’un acte de déstabilisation ou de diversion ?
C’est en quelque sorte une bombe à retardement qui risque d’exploser à tout moment. Et le cas échéant, on voit quand ça commence, mais on ne sait jamais jusqu’où ça peut aller. Autrement dit, c’est un sujet sur lequel on ne doit jamais jouer, tellement il est sensible.
A Ihorombe, c’est le directeur régional de l’enseignement qui est impliqué directement dans un trafic de stupéfiants (rongony). Pourtant, il est censé être le premier responsable des jeunes dans la région. Ce qui, certainement, ne fait pas de lui un bon exemple à suivre.
Effectivement, le fait qu’il s’adonne à ce trafic signifie qu’il encourage la consommation de ce produit prohibé et qui cause de véritables ravages auprès des jeunes. A savoir si les produits qu’il stockait n’allait pas justement être distribués dans les établissements scolaires de la région.
Dans ce cas, il ne serait pas étonnant que la prise de drogue touche de plus en plus de jeunes personnes. Pire encore, des gendarmes seraient également impliqués dans l’affaire. Ce qui est grave car ce sont eux qui sont appelés à lutter contre ce fléau partout sur le territoire national. Mais comme partout ailleurs, il existe toujours des ripoux.
A l’Assemblée nationale, l’affaire de vraie-fausse motion de censure a divisé les députés. Finalement, il n’est pas étonnant qu’un pugilat ait mis en prise deux députés qui, en principe, appartiennent au même camp. Pourquoi ? Il est certain que leurs intérêts personnels dans cette affaire étaient inconciliables. Face à tous ces faits qui, bien des fois, déroutent plus d’un, on ne sait plus à quels saints se vouer. Et essayer de les comprendre peut donner la migraine.
Amé Andrianina