Une touche africaine indélébile

Dans les pays du continent sud-américain tels le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay ou autres, tout comme dans ceux asiatiques tels le Japon, la Chine ou la Corée du Sud, les joueurs sélectionnés en vue d’une quelconque rencontre sportive d’envergure internationale, à l’instar de la coupe du monde de football, sont constitués à 100% de joueurs « maisons ». Ce qui n’est pas le cas pour bon nombre de pays d’Europe, pour ne citer que la France, où de nombreux joueurs venus d’ailleurs, d’Afrique en particulier, sont « naturalisés » par ce pays, pour former des éléments clés en vue de renforcer son équipe nationale.
Et justement, cette première demi-finale qui opposera demain les Bleus à la sélection marocaine, est d’ores et déjà considérée par plus d’un observateur, comme une confrontation entre Africains, du moins en prenant en compte, le temps d’un réflexe éclair, les (vrais) pays d’origine de ces joueurs qui composent la sélection française. Pour dire que la majorité des éléments qui composent cette équipe est constituée de joueurs talentueux africains, à l’évidence motivés par les divers avantages en contrepartie de leur « achat », par la France.
Il n’y a pas longtemps sur les réseaux sociaux, des internautes ont divulgué deux photos de groupe de deux équipes nationales de football dont l’une montrant celle des Bleus dans sa version 2022 et l’autre, une équipe africaine d’origine maghrébine. En demandant à des non avertis de désigner laquelle des deux est l’équipe de France, celle maghrébine a été tout bonnement désignée comme telle vu que les joueurs ont tous la peau blanche et logiquement, l’équipe africaine est celle composée majoritairement de joueurs à la peau foncée.
Une petite anecdote qui fait sourire certes, mais en passant aux choses sérieuses, l’on est d’ores et déjà assuré d’un fait : l’une de ces deux équipes constituées quoi qu’on dise d’Africains, accédera à la finale de ce Mondial au Qatar. Auquel cas, personne ne saura nier que cette joute planétaire de football aura été, du début jusqu’à la fin, d’une touche africaine indélébile.

E.R

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