Bientôt Noël

Il est vrai que dans la capitale, le mois de décembre rime avec la pluie. Et ces derniers jours n’ont pas fait exception : Il a plu com­me on n’en a jamais vu si bien que de nombreux quartiers sont déjà inondés. Il faut mettre les pieds dans l’eau si on veut traverser. Ce qui est vraiment désagréable.
Et si la pluie continue à faire des siennes, on peut craindre que l’évacuation des populations habitant les bas-quartiers ne survienne plus tôt que d’habitude. Ainsi, beaucoup de personnes passeront les fêtes de Noël dans les centres d’hébergement qui seront mis en place entre-temps.
Comme c’est la pé­riode des étrennes, on ne peut que plaindre les parents qui sont dans l’obligation, contre vents et marées, d’affronter les intempéries pour faire le tour des magasins afin de trouver l’objet rare. Pauvres parents. Mais les traditions ne se perdent pas.
Que serait Noël pour les enfants s’il n’y avait pas les étrennes ? C’est une tradition qui perdure encore dans de nombreuses familles malgaches. Pour beaucoup de ménages, Noël est plutôt la fête réservée aux en­fants. Et c’est pourquoi, beaucoup de parents triment pour gâter, autant que faire se peut, leur progéniture.
Les préparatifs de Noël, ce sont aujourd’hui les principales préoccupations de tout le monde. Comment célébrer les fêtes de la Nativi­té ? Où les passer ? Avec qui ? C’est vraiment un casse-tête auquel il faut trouver une solution dans un contexte qui n’est pas des plus favorables.
Si certains salariés peuvent compter sur un 13ème mois pour pouvoir fêter dignement Noël, ce n’est pas donné à tout le monde. Dans certaines entreprises, on est encore plongé dans les comptes pour voir si on arrivera à payer le personnel à la fin du mois.
Bien évidemment, toutes les activités ne sont pas logées dans la même situation en cette période de Noël. Il y en a même qui réalisent une grande partie de leurs chiffres d’affaires juste en cette période. Les cho­colatiers, les fabricants de confiseries en tout genre figurent parmi ceux-ci.
S’il est une activité qui marche bien actuellement, ce sont les taxi- motos. Avec les interminables embouteillages qui bloquent toutes les rues de la capitale, les taxi-motos font vraiment la fête. Effectivement, avec leur capacité de se faufiler entre les voitures, ils sont très sollicités.
Dans cette situation privilégiée, certains taxi-motos n’hésitent pas augmenter très sensiblement leurs frais de trans­port. Ainsi, des motocyclistes exagèrent en exigeant des frais presque identiques à ceux des taxis. Bien sûr, il y a toujours des clients qui sont très pressés, mais il ne faut pas qu’ils oublient que le trajet en taxi-motos se fait toujours aux risques et aux périls des usagers.

Aimé Andrianina

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