Plus de 100 athlètes vont se préparer en Chine, en Bulgarie et au Sénégal en vue des 11e Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qu’abritera Madagascar en août 2023. Objectif : terminer premier à domicile.
L’Etat augmente la chance des athlètes qui défendront à domicile l’étendard malagasy lors des 11 JIOI prévus du 25 août au 5 septembre 2023. Dans cette optique, le ministère de la Jeunesse et des sports (MJS) prévoit d’envoyer des athlètes à l’étranger afin qu’ils puissent mieux préparer la compétition.
Grâce à la coopération sino-malagasy, athlètes issus de quatre disciplines, à savoir l’haltérophilie, le tennis de table, le badminton et l’athlétisme bénéficieront d’un stage en Chine. C’était déjà le cas lors de la dernière édition des Jeux en 2019. Ce stage s’étalera sur quatre mois du février en mai 2023.
Ce n’est pas tout. Une trentaine d’athlètes s’entraîneront également au Centre International de développement d’Athlétisme de Dakar (Sénégal) alors qu’une vingtaine de lutteurs bénéficieront d’une formation de quatre mois en Bulgarie.
Coût assez élevé
« La situation commence à se décanter. Nous aimerons voir nos athlètes se préparer à l’étranger. La discussion avec les autorités est encourageante. Dommage pour le stage en France qui est annulé, vu le coût assez élevé. Il en est de même du côté des haltérophiles qui voulaient se perfectionner en Tunisie dont la faisabilité reste encore compliquée », explique Aina Andrianterakandriana, directeur de l’Appui au sport de haut niveau au sein du MJS.
Les arbitres et les entraîneurs ne seront pas en reste, car des formations animées par des experts internationaux sont également prévues pour eux.
En attendant le coup d’envoi du regroupement des équipes nationales dont on ignore encore la date, les athlètes poursuivent leur préparation individuelle.
Soafara Pharlin
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