Pour le Comité national pour la facilitation des échanges (CNFE), l’heure est au bilan de la mise en œuvre des 36 mesures à appliquer aux frontières, prévues dans l’accord sur la facilitation des échanges signé avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
La mise en place d’un système de décision anticipée et de l’«e-phyto», sur la classification tarifaire et l’origine douanière, a marqué l’année 2022, selon le bilan dressé par l’équipe du CNFE composé de techniciens de la direction des douanes et du ministère en charge du commerce, hier à Antaninarenina.
Selon les détails apportés par Thierry José Razafindrainony, directeur de la législation et de la valeur auprès de la douane, «la décision anticipée permettra à l’opérateur d’avoir plus de prévisibilité dans l’élaboration de son business plan. Elle limitera également les risques de litige et de contentieux avec les agents des douanes au moment du dédouanement des marchandises». Quant à l’e-phyto, le programme prévoit de numériser les certificats phytosanitaires requis pour le commerce international des végétaux et des produits végétaux.
Dans le cadre de cet accord, Madagascar a mis en place une feuille de route sur 5 ans (2018-2023). Le défi reste important pour ce comité qui vise à réduire de 50% le délai de dédouanement et de 15% les coûts liés au dédouanement.
Riana R.