Récemment en déplacement dans le Sud, à Ankilivalokely et à Toliary, le numéro un du parti « Antoko Malagasy miara-miainga (MMM) », Hajo Andrianainarivelo a dénoncé les pressions subies par les élus locaux, notamment les maires et les conseillers municipaux.
«On ne progresse pas en se pourchassant », a-t-il déclaré en marge des entretiens avec les étudiants de l’université de Maninday et des élus locaux à Ankilivalokely. La discussion s’est portée sur la politique et le développement. Hajo Andrianainarivelo a été sans détour, lors de sa rencontre avec le maire d’Ankilivalokely, concernant notamment les pressions envers les élus.
« Les pressions, les intimidations et les exclusions des élus à la base qui ne sont pas du même bord politique, sont inacceptables. Cela ne nous fait pas avancer », a-t-il déclaré, tout en notant que le développement du pays requiert de la coopération et qu’il ne devrait y avoir aucun abus de pouvoir et de pression sur les responsables au niveau local.
« Les dirigeants ne peuvent pas apporter le développement s’il n’y a pas de développement à partir de la base, donc une véritable décentralisation doit être établie pour parvenir à un développement », a ajouté Hajo Andrianainarivelo dont le crédo a été toujours la concrétisation de la décentralisation effective.
Par ailleurs, le président national du MMM a aussi rappelé que la refonte de la liste électorale ne se passe pas comme prévu. « Le délai devrait être reporté. Cela ne signifie pas que les élections soient aussi reportées. Beaucoup de défaillances ont été constatées ces trois derniers mois », a-t-il souligné. Une prise de position que le gouvernement et la Ceni ont visiblement prise en compte, si l’on en croit la communication faite par la Ceni (voir article par ailleurs).
Rakoto