Des zones situées en altitude dans la Capitale sont exposées aux risques de
glissement de terrain. Les résidents sont priés d’évacuer immédiatement les lieux pour prévenir d’éventuelles catastrophes.
Danger imminent. 15 fokontany comptant environ 10.000 personnes vivant dans les quartiers de Manjakamiadana, Ambohidempona et Faravohitra et les alentours sont classés zone rouge à cause d’une forte possibilité d’éboulement. Afin de prévenir les risques liés au glissement de terrain et alerter la population concernée, les techniciens du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), accompagnés des militaires du Corps de protection civile et des sapeurs-pompiers, sont descendus sur place hier, pour y planter des drapeaux rouges de signalisation. 400 drapeaux rouges sont prévus pour baliser les périmètres des zones à risques durant cette opération qui s’étale sur cinq jours.
Selon les statistiques du BNGRC, un millier de maisons sont sujettes aux éboulements ou effondrements à Antananarivo. Près de 850 se trouvent sur la colline de Manjakamiadana et près de 690 dans les autres quartiers à risque.
Refus
Avec l’installation de drapeau rouge, les zones dangereuses ne devraient plus être fréquentées jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, les résidents sont appelés à quitter les lieux jusqu’à ce qu’une solution permanente soit trouvée, car un accident peut arriver à tout moment.
Mais comme chaque année, cette disposition est peu respectée, car une bonne partie des concernés refusent de s’y soumettre, malgré l’ampleur des dangers qui planent sur eux. Certaines familles préfèrent attendre les fêtes de fin d’année, avant de prendre une décision. D’autres refusent catégoriquement d’abandonner leurs foyers sous prétexte qu’ils n’ont nulle part où aller. Selon les informations, des sites d’hébergement temporaires sont prévus dans un cas similaire. A noter que la CUA précise qu’elle n’octroie plus une autorisation de construire dans ces zones rouges.
Fahranarison