Jusqu’à preuve du contraire, la pétanque malagasy est sous le coup d’une sanction de la Fédération internationale de pétanque et de jeu provençal (FIPJP).
Comme le ministère
de la Jeunesse et des sports (MJS), n’a pas règles les arriérés, la pétanque malagasy est exclue «de toutes les compétitions de pétanque, au minimum pendant un an et jusqu’à la régularisation de la situation», a communiqué l’instance internationale de la discipline en mars.
Depuis, la pétanque malagasy subit cette sanction sans perdre espoir de retrouver la grande famille de la pétanque mondiale. Les responsables fédéraux ont mené des tractations au niveau continental, pour défendre la cause de Madagascar auprès du tout puissant président de la FIPJP, Claude Azema. Toutefois, le dossier n’a connu aucune évolution et le doute s’installe sur la présence de la pétanque aux prochains Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) en 2023.
Or, la décision de la FIPJP est claire dans son communiqué, «Cette sanction signifie qu’il n’y aura aucune représentation de Madagascar… dans toute compétition organisée par une fédération membre de la FIPJP, même aux Jeux des îles qui devraient avoir lieu à Madagascar en 2023.»
Et là où le bât blesse, la pétanque est pourvoyeuse de médailles pour la Grande île.
Maintenue
En dépit de cette peine prononcée contre Madagascar, la pétanque est maintenue officiellement dans la liste des 23 disciplines de compétition. Le comité d’organisation aura quelques mois pour trouver une issue favorable. Faute de quoi, la FIPJP est prête à frapper de nouveau.
«S’il s’avérait que ce dernier (Madagascar) veut tout de même ajouter notre sport au programme, toutes les fédérations qui joueraient contre elles seraient à leur tour suspendues de la FIPJP», a menacé Claude Azéma.
Naisa