La Commune urbaine d’Antananarivo se prépare aux catastrophes naturelles, en partenariat avec le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC). Ensemble, ils ont mené des exercices de simulation ou « Simulation exercice » (Simex), hier à l’Hôtel de Ville à Analakely et au niveau de huit fokontany des 1er et 4e arrondissements.
Réduire les risques de catastrophe et mieux répondre aux urgences pendant les intempéries, requièrent une bonne préparation. Dans cette optique, la Simex consiste à mettre en place un plan de contingence et répartir les responsabilités. La formation des équipes de réponse aux urgences, la mise en place d’un système de veille et d’alerte étaient aussi au centre des activités, avec la participation de l’équipe de la CUA, des Sapeurs-pompiers, l’équipe locale de secours (ELS) et des techniciens du BNGRC.
Pour Antananarivo, les risques de catastrophes les plus fréquents sont les inondations, les glissements de terrain et les éboulements de rochers, durant la saison des pluies.
En guise de prévention, 400 drapeaux rouges d’avertissement ont récemment été installés sur les flancs de quelques collines de la capitale classées zones rouges, dont Manjakamiadana, Faravohitra et Ambohidempona. Les personnes vivant dans ces sites sont invitées à quitter les lieux dans les plus brefs délais pour se mettre à l’abri de tout danger.
Durant la Simex, les techniciens ont relancé la sensibilisation pour inciter les habitants de ces zones à quitter les lieux et se réfugier dans des endroits sûrs. Pour l’heure, les concernés ne semblent pas se presser.
Notons que différents partenaires ont apporté leur appui, dont le BNGRC, la Croix-Rouge malagasy, l’Unicef et le Programme alimentaire mondial (Pam).
Fahranarison