Le président Andry Rajoelina s’est adressé à ses détracteurs durant son discours de Nouvel an avant-hier. Il a dénoncé, entre autres, la façon dont ces derniers mènent le débat sur la scène politique.
A en croire le chef de l’Etat, au lieu d’avancer des solutions pour développer le pays, ces quelques politiciens consacrent leur temps à s’opposer aux projets de développement en cours pour tirer le pays vers le bas.
« Je ne pense pas que les critiques stériles puissent apporter quelque chose de positif au pays. Si la haine et le dénigrement pouvaient contribuer au développement du pays, la pauvreté aurait dû être éradiquée depuis bien longtemps », a indiqué Andry Rajoelina.
A entendre le président de la République, ce n’est pas le fait de débattre de certains sujets qui pose problème. Par contre, cela ne doit pas être une occasion de véhiculer des mensonges et faire de la campagne de désinformation.
Le locataire d’Iavoloha a également réitéré son appel à l’apaisement et à l’arrêt des actes de déstabilisation. Il a souligné que de tels actes ne sont pas acceptables, qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur du pays, en référence probablement aux politiciens qui agissent depuis l’étranger.
« Les querelles politiques doivent cesser car la population en ont plus qu’assez. Ces actes n’apportent rien de bien au pays, à part la destruction et le chaos », a poursuivi le numéro Un du pays.
Apaisement
Andry Rajoelina a, par ailleurs, réitéré que l’apaisement est l’une des conditions sine qua non pour le développer le pays. Ainsi, tous ceux qui voudraient voir ce développement, devraient agir en faveur de cette cause. Le président a, de ce fait, invité tout un chacun à œuvrer au profit de cet apaisement et s’opposer à toute tentative déstabilisation et les provocations de tous genres.
Cette nouvelle déclaration du président de la République intervient quelques jours seulement après l’appel qu’il a déjà lancé lors de la cérémonie de remise de drapeaux aux nouveaux généraux au titre de l’année 2021 à Ivato. A cette occasion, il a martelé que la population n’a plus besoin d’une nouvelle trouble. Des appels qui coïncident avec le contexte politique de ces derniers temps, notamment avec la motion de censure avortée au Parlement, mais aussi les actions de l’opposition, à quelques mois de l’élection présidentielle.
Tsilaviny Randriamanga