Madagascar demeure le premier exportateur mondial de girofle. Pour la saison 2022, les exportations de cette épice a généré 224,7 millions de dollars US.
Bien que Madagascar ne soit pas le principal producteur de girofle dans le monde, le pays demeure le premier exportateur mondial. Dans une rétrospective publiée hier, l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) indique que la Grande île produit jusqu’à 40.000 tonnes de clous de girofle. Elle occupe 27% de part du marché mondial. Cette épice a généré 224,7 millions de dollars US pour les caisses de l’Etat pour la saison 2022. La production mondiale s’établit aux environs de 183.000 tonnes par an.
Le girofle malagasy est considéré jusqu’à maintenant comme parmi celui qui a la meilleure qualité sur le marché. La production est principalement exportée vers l’Inde, l’Indonésie et Singapour. Le girofle de Madagascar est surtout utilisé pour ses vertus thérapeutiques dans la pharmacie comme dans la médecine et les approches thérapeutiques traditionnelles. « Cette épice est utilisée par l’industrie pharmaceutique pour ses vertus thérapeutiques que ce soit sous forme de clous de girofle, d’huile essentielle ou en poudre », selon toujours l’EDBM.
Le pays compte plus de 18.000 producteurs avec une surface cultivée de quelque 70.000 hectares dans l’ensemble du pays, du nord au sud: depuis Maroantsetra jusqu’à Taolagnaro. Mais, 90% de la production est concentrée dans la région Analajirofo, dans la zone de Mananara Avaratra, Fenoarivo Atsinanana et Soanierana-Ivongo. Le reste de la production provient des régions sud-est, de Mananjary à Taolagnaro ainsi que des régions Sava et Diana.
Recettes quadruplées
Avec cette production de 40.000 tonnes pour la saison 2022, Madagascar dépasse les résultats obtenus en 2017. La valeur des exportations de ce produit a quadruplé pour les neuf premiers mois de 2022, s’établissant à 224,7 millions de dollars contre 52,5 millions de dollars en 2021. C’est ce que rapporte la Banky foiben’i Madagasikara (BFM) dans sa note de conjoncture économique qu’elle a publiée en octobre 2022 et que le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC) a confirmé dans son bilan sectoriel annuel.
Arh.
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