Organiser à la fois les élections présidentielle, communales et municipales cette année, se présente comme une option. Même si aucune proposition de calendrier électoral n’a été faite au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la possibilité de tenir ces scrutins, n’est pas à écarter. En effet, outre le mandat du président de la République, celui des maires et conseillers municipaux, expire également cette année. D’ailleurs, dans sa proposition de budget électoral, la Ceni a pris en compte l’organisation de ces scrutins, selon son rapporteur général, Soava Andriamarotafika, hier.
Pour le troisième vice-président de la Ceni, Laza Rabary Razafimamonjy, la priorité est d’élaborer le calendrier de la présidentielle. Le sujet sera discuté lors de la réunion des membres de bureau de la Ceni, au cours de ce mois, a-t-il souligné.
De son côté, la société civile met la pression pour que les dates de chaque scrutin soient connues à l’avance. A travers un communiqué hier, le Comité national d’observation des élections (Kmf/ Cnoe) insiste sur la publication d’un calendrier électoral (Communales, municipales et présidentielle), le plus tôt possible.
« Cela contribue à l’égalité de chance entre les candidats et permettra en même temps aux citoyens de mieux s’y préparer », a souligné le Bureau national du Kmf/Cnoe.
Tsilaviny Randriamanga
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