Braquage mortel à Talatamaty: trois bandits capturés vifs, deux autres éliminés

La gendarmerie a capturé trois présumés membres du gang ayant perpétré le braquage à main armée survenu dans une propriété privée sise à Fitroafana Talatamaty, le 26 décembre, ayant coûté la vie au Chinois Shi Tongyuan, patron des lieux.

L’enquête a été confiée à la police judiciaire de la compagnie territoriale de gendarmerie d’Ambohidratrimo. Les gendarmes ont appris que le gardien civil de la propriété en question, était impliqué dans cette attaque. Le concerné en connaissance de la présence d’une forte somme d’argent chez son patron, a préparé le coup avec les braqueurs depuis plusieurs jours. La nuit du braquage, il n’a pas été retrouvé sur les lieux, alors qu’il était censé y être. D’ailleurs, il reste introuvable jusqu’à présent.
A l’issue des investigations plus approfondies, les forces de l’ordre sont allées jusqu’à Ambatondrazaka, Toamasina et Fianarantsoa pour procéder aux arrestations des trois suspects précités. Deux autres membres du groupe ont été abattus au cours des interpellations dans la capitale en début de semaine.
Selon le commandant de la compagnie territoriale de gendarmerie d’Ambohidratrimo, les malfaiteurs ont acheté quatre scooters de marque Racing King, deux postes téléviseurs à écran plat haut de gamme et des subwoofers avec l’argent qu’ils ont dérobé dans la maison. Ils avaient encore sur eux 3, 6 millions d’ariary.

Agressé à mort

Dans la nuit du 26 décembre, la gendarmerie a été avisée de l’attaque ayant ciblé le Chinois et sa femme. Six bandits lourdement armés et cagoulés se sont introduits chez eux en escaladant la clôture arrière de la maison. Les malfaiteurs ont forcé la porte principale pour parvenir jusque-là où le couple chinois se trouvait.
Ils ont ligoté leurs victimes et les ont longuement battus au point que ces dernières ont fini par indiquer où se trouvait l’argent. Le patron a succombé à ses blessures quelques instants plus tard. Les malfaiteurs sont ensuite repartis avec un pactole de 50 millions d’ariary et deux smartphones de marque Xiaomi et Huawei.
Un certain nombre de personnes proches des suspects ont été également arrêtées dans cette affaire pour complicité. Elles étaient en connaissance de l’acte mais ne l’ont pas dénoncé aux forces de l’ordre.

ATs.

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