A l’instar des ministres, les gouverneurs devront aussi faire preuve de rigueur, de travail acharné, jusqu’à la fin du quinquennat du régime en place. Contexte électoral oblige.
Tout à tour, les gouverneurs ont présenté leurs vœux de nouvel an, aux responsables étatiques, hier, à commencer par le couple présidentiel et les présidents des institutions, à l’image du Sénat, Herimanana Razafimahefa et de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa. Cette dernière a évoqué que dans un contexte électoral, les gouverneurs à qui le président de la République a confié des projets de développement, devraient davantage retrousser les manches.
En effet, les gouverneurs jouent un rôle important dans le développement de leur région respective. Plusieurs chantiers sont censés être mis en œuvre sous le contrôle des gouverneurs. D’ailleurs, pour ce faire, ils ont obtenu plusieurs appuis financiers et matériels.
A titre d’illustration, chaque région a été dotée d’engins de travaux publics dans l’objectif d’améliorer l’état des infrastructures routières à travers les régions. A cela s’ajoute, la subvention de deux milliards d’ariary de la part de l’Etat. Une enveloppe qui, selon les gouverneurs, n’est pas suffisante pour mener à terme leur projet de développement.
Quoi qu’il en soit, compte tenu du contexte politique, ils n’auront plus le choix que d’accélérer le rythme. Comme indiqué par le chef de l’Etat lors du premier conseil des gouverneurs des régions en 2020, les gouverneurs sont devenus les premiers responsables de la résolution des problèmes régionaux, indépendamment des membres du gouvernement et du chef de l’Etat. Dans cette optique et dans le cadre de la concrétisation de la décentralisation effective, les gouverneurs ont figuré parmi les acteurs consultés pour élaborer un Plan national de décentralisation émergente.
J.P