Les fake news gagnent du terrain ces derniers temps. La porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, appelle l’opinion publique à la vigilance par rapport aux informations qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux.
«Nous devons faire attention car plus les élections approchent, plus il y aura des fausses informations», a déclaré la ministre de la Communication et de la culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, hier dans l’émission «Tsy ho tompon-trano mihono». Elle a ainsi rappelé que la vigilance doit être de mise car des informations non-vérifiées continuent de circuler.
Des pratiques qui visent notamment à semer des troubles au sein de l’opinion. «Ce sont les acteurs politiques qui n’ont aucune proposition crédible qui surfent sur la vague de la propagation des fausses informations», a-t-elle indiqué.
Elle fait notamment référence à la récente affaire qui a suscité des débats sur la toile depuis quelques jours, c’est-à-dire ce soi-disant commerce d’enfants dans la localité d’Ikongo qui, selon les investigations des responsables étatiques sur place, n’a jamais existé. «Cela n’a jamais existé dans notre pays, c’est contraire à notre culture», a-t-elle martelé.
De même concernant la démission de l’ancien gouverneur de la Banque centrale, il a été avancé par certains medias annonçant que le gouverneur a refusé la demande des autorités étatiques de recourir à la planche à billets, alors que la démission a été motivée pour des raisons de santé.
Responsabilité
Parmi les «fake news» évoquées par la porte-parole du gouvernement figure aussi la fin du projet d’amélioration des résultats nutritionnels financé par la Banque mondiale. Selon ses explications, contrairement aux informations diffusées, le projet «Parn1» est encore en cours jusqu’en juillet 2023 et que la deuxième phase a été déjà ratifiée par le Parlement. A cela s’ajoute aussi l’arrivée d’un cyclone dénommé «Balita» ou encore l’absence des travaux de réhabilitation de la RN13. Autant de fausses informations qui induisent en erreur l’opinion publique.
Tout en invitant les acteurs politiques à être plus responsables, la ministre de la Communication et de la culture a aussi rappelé les citoyens à ses responsabilités. «Nous (citoyens) avons aussi notre part de responsabilité de ne pas accepter tout ce que l’on nous dit et de ne pas partager ces fausses informations», a-t-elle signalé.
J.P