Mais quelles sont les raisons qui ont poussé le président de la Fédération internationale de pétanque et de jeu provençal (FIPJP), Claude Azema, à s’acharner sur la Fédération sport boules malagasy (FSBM). Son président, Amiroudine Andrialemirovason a fait des révélations, hier à l’ANS Ampefiloha. Jusqu’à nouvel ordre, le FIPJP maintient prise contre Madagascar.
«Dans nos récentes correspondances, le président de la FIPJP a évoqué la levée des sanctions contre la pétanque malagasy à condition que nous réussissions à évincer l’actuelle directrice générale des sports, de son poste», a-t-il fait savoir. Il s’agit bien évidemment de Rosa Rakotozafy. C’est un chantage absurde, selon le président de la FSBM, car il n’est pas habilité à la limoger. «Nous lui avons fait savoir que nous n’avons pas autorité pour négocier une tel arrangement», a-t-il poursuivi.
Suite à ces révélations, il faut s’attendre d’ici quelques semaines à un nouveau rebondissement dans ce feuilleton qui a débuté après le Championnat du monde de 2021.
Alors que la FSBM était sous le feu des critiques suite aux sanctions infligées par Claude Azema pour diverses raisons, dont le non-paiement des arriérés des derniers Championnats d’Afrique et du monde, la numéro deux du sport malagasy a toujours pris ses responsabilités au même titre que l’ancien ministre de la Jeunesse et des sports, en s’acquittant de ces dettes, d’un montant de 8.000 euros au dernier Mondial en Espagne.
Concernant le remboursement de l’argent avancé par l’ancien président de la FSBM, feu Dolys Randriamarohaja, lors du championnat d’Afrique 2021, son successeur a déclarer que «la famille du défunt peut réclamer ses droits auprès du ministère de la Jeunesse et des sports».
Et le dernier motif de sanction que Claude Azema a trouvé, pour prolonger la suspension de Madagascar, était la participation d’un bouliste français «sanctionné» au tournoi de pétanque à Nosy-Be en la personne de Jean-Luc Rosticci. Sauf que pour démentir les affirmations de Claude Azema, ce bouliste a présenté sa licence française octroyée par la Fédération française de pétanque et de jeu provençal (FFPJP). «De plus, il a disputé deux tournois à La Réunion avant celui de Nosy-Be sans que Claude Azema, n’ose agir de la sorte avec la FFPJP», rétorque, Amiroudine Andrialemirovason.
Incompréhension
Dans son intervention, le président de la FSBM s’interroge si les mesures prises unilatéralement par le président de la FIPJP à l’encontre de Madagascar, sont légales. «Le président de la confédération africaine de pétanque et encore moins les membres africains du comité exécutif de l’instance internationale, ne sont pas au courant des sanctions contre la pétanque malagasy».
Pire, la FSBM est toujours la dernière à être informée par Claude Azema des dossiers qui la concernent au profit des personnalités déjà évincées comme Mahefa Andriantsiva.
Rakoto