Les 12 et 13 janvier, l’Inde a accueilli virtuellement le Sommet de la voix du Sud qui a vu la participation de 120 pays dont Madagascar, sur le thème «Unité de voix, unité d’objectif». A cette occasion, la Grande île a mis l’accent sur l’environnement.
Présidant actuellement le G20, l’Inde a permis aux autres pays non-membres d’apporter leur voix et d’exprimer leurs attentes. L’objectif est de partager sur une seule plateforme des perspectives et les priorités des pays du Sud. «Comme la philosophie indienne de Vasudhaiva Kutumbakam, le monde est une famille», telle est la vision du premier ministre indien, Shri Narendra Modi.
En effet, le monde s’enfonce de plus en plus dans une crise économique, surtout après la pandémie. Ce sommet permettra donc de faire entendre «la voix du sud» en matière économique, sanitaire, énergétique et environnementale.
Pour sa part, Madagascar représenté par Vina Marie-Orléa, ministre de l’Environnement et du développement durable, a pris la parole le 12 janvier. Elle a souligné les enjeux de la valorisation de l’énergie verte menant vers le développement en prenant comme exemple le cas de Madagascar confronté à une grande campagne de déforestation causée par la production de charbon de bois, également frappé par des cyclones de plus en plus fréquents et violents qui font environ 250.000 victimes par an et plus de 500.000 personnes affectées par l’insécurité alimentaire critique.
«Le coût économique des catastrophes climatiques s’élèvent à plus de 400 à 500 millions de dollars par an », a-t-elle ajouté. Dans ce sens, le développement, l’environnement, l’économie verte et bleue, se conjuguent. Elle a aussi prôné une meilleure gouvernance environnementale. «De ce fait, nous avons une ferme volonté d’agir pour un développement équitable en faveur des générations futures, comme il a été rapporté dans le nouveau cadre de travail post-2020 sur la biodiversité, la lutte contre la désertification et la dégradation des terres», a-t-elle affirmé.
Holy Danielle
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