Trêve des blasphèmes, de polémique et de discours incendiaire, comme un avant-goût de débat houleux et des commentaires acerbes à venir, les thématiques de prédilection des comptes fakes, des esprits frondeurs et fanatiques.
Chacun a le droit d’exprimer librement le fond de sa pensée, son opinion politique, voire même religieuse sans pour autant franchir la ligne rouge. Malheureusement, certains sont tentés de dépasser les bornes et bravent même les interdits en faisant l’impasse sur la dimension morale, révélatrice de leur vraie nature. Ils créent les controverses et sèment la zizanie en surfant sur des sujets épineux et sensibles comme la place de la religion dans la politique et le débat démocratique.
Débattre sur la religion et politique dans le monde contemporain, même l’éternité ne suffit pas. Ce débat ne sera jamais clos, tout le monde veut toujours avoir le dernier mot. La messe est loin d’être dite. Et ne demandez-pas pourquoi car sur les réseaux sociaux durant des jours, la polémique ne désenfle après l’homélie du pasteur Zaka Andriamampianina à Antsojombe.
Ebranlé, bouleversé, voire révolté, chacun y va de son idée et avis. Et à force de se justifier en citant quelques versets bibliques, certains tombent dans l’extrême inverse. La liberté d’expression au profit ou contre la liberté de religion ? Toutes les réponses politiques et réligieuses sont correctes. Et ce n’est pas demain que cela va s’estomper. D’autant que les comptes fakes ne cessent de rallumer la mèche dans l’objectif d’envenimer davantage les choses.
Pour dire que la religion et la politique sont inséparables, surtout dans un contexte électoral. D’ailleurs, c’est la raison d’être de laïcité de l’Etat. La preuve, cette visite symbolique des chefs d’église au sein du FFKM auprès du président de la République montrant l’unité entre les églises et l’Etat, au-delà même de la relation entre la politique et la religion.
J.R