Les Faucons de Jediane du Soudan, devraient battre les Barea de Madagascar par deux buts d’écarts ce jour, lors du dernier match du groupe C, pour prétendre à une place en quarts de final du Chan. Même si les Barea sont au seuil de la qualification, le sélectionneur malagasy, Romuald Rakotondrabe (Rôrô), et ses protégés ne jurent que par la victoire.
Les Barea de Madagascar sont fins prêts pour leur dernier match crucial. «Mon effectif compte 24 joueurs. J’espère qu’ils seront tous aptes à jouer demain», a annoncé d’emblée Rôrô hier, lors de la conférence de presse d’avant-match.
De plus, la sélection malagasy a vu ses vœux exaucés, celui d’avoir des matériels adéquats au climat hivernal d’Algérie, plus particulièrement de la ville de Constantine où se tiendra la rencontre. En effet, le président de la République malagasy leur a octroyé des crampons vissés et des cuissards d’hiver.
«Ce soutien nous fait du bien psychologiquement. C’était vraiment dur de s’adapter au climat glacial en Algérie. Ces matériels bien vont nous servir», a-t-il poursuivi tout en remerciant au passage le chef de l’Etat pour son geste.
Mais en dépit d’une bonne préparation et le bon démarrage de son équipe, le technicien malagasy considère le Soudan comme favori. «Nous avons beaucoup de respect pour le Soudan. Ce ne sera pas un match facile. D’ailleurs, il n’y a pas de match facile en foot. Le Soudan est une équipe expérimentée et forte collectivement avec un ou deux joueurs capables de faire basculer une rencontre», selon ses dires.
Fin prêt
L’avantage sur le papier des Soudanais n’enlève en rien à la détermination des Barea à gagner, à l’image de leur capitaine Tantely. «Nous avons bien préparé le match de demain (du jour). Nous avons bossé dur et nous allons gagner», a lancé le capitaine des Barea.
«Nous sommes une petite équipe solidaire. Nous sommes confiants et n’allons pas nous laisser faire malgré leurs expériences», a-t-il poursuivi. Et le sélectionneur de préciser que «le match se jouera dans la tête. Il faut rester concentrer tout au long de la rencontre».
Naisa
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