L’éducation figure parmi les secteurs frappés de plein fouet par le passage de Cheneso A l’issue d’une réunion hier suite aux intempéries, le Comité de vigilance de la Cisco Antananarivo Renivohitra, a décidé de suspendre les cours pour les classes préscolaires et primaires des écoles publiques et privées dans la capitale, durant les deux prochains jours.
L’objectif est de protéger les tout petits et les écoliers des risques de catastrophes qui peuvent survenir sur le chemin de l’école ou à l’intérieur même des salles de classe. En effet, le mauvais temps pourrait persister dans la région Analamanga, au moins jusqu’à jeudi, selon les prévisions des techniciens de la Météorologie. Pour les collégiens et les lycéens, les cours ne sont pas interrompus.
Toutefois, le Comité de vigilance a noté que « l’enseignement sera tout de suite suspendu dans tous les établissements situés dans des zones à risque d’inondation, d’éboulement ou de glissement de terrain, quel que soit le niveau d’études des élèves».
Il invite dans ce sens les Comités de suivi et de contrôle au niveau des écoles, à prendre leurs responsabilités pendant ces périodes d’intempéries. Ces comités doivent aussi faire un rapport de situation aux chefs des Zones d’administration pédagogique (Zap) qui vont par la suite informer le Comité de vigilance.
Cette structure, opérationnelle dans la Cisco Tanà depuis les moments forts de l’épidémie de Covid-19, a toutefois indiqué que les dispositions prises hier, pourraient faire l’objet de modification, en fonction de l’évolution des conditions météorologiques dans la capitale.
Plus de 2.000 élèves manquent l’école depuis
D’après le bilan provisoire publié avant-hier soir par le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), 89 établissements scolaires sont touchés dont 73 salles de classe endommagées et 15 autres détruites. Par ailleurs, 27 salles de classe sont également décoiffées tandis que 43 écoles se retrouvent sous les eaux. Par conséquent les cours sont suspendus pour plus de 2.000 élèves, depuis jeudi.
Des écoles étant transformées en sites d’hébergement des sinistrés constituent également une autre raison de suspension des cours pour certains élèves des écoles publiques. Au moins dix établissements scolaires publics abritent des sinistrés.
Fahranarison