Chan 2022: « Nous avons dû faire beaucoup de travail avant d’en arriver là »

A l’instar des Barea de Madagascar à la coupe d’Afrique des nations (Can) en 2019, les Barea locaux ont réussi à atteindre les quarts de finale du championnat d’Afrique des nations (Chan) 2022, pour leur première participation.

Cette réussite sur la scène continentale, n’est pas le fruit du hasard à croire les dires du sélectionneur des Barea lo­caux, Romuald Rakoton­drabe dit Rôrô.
« C’est vrai que notre équipe première a atteint les quarts de finale de la Can. C’est le fruit d’un dur travail. Si l’on regarde notre parcours. Nous avons toujours été éliminés dès le début, donc nous avons dû faire beaucoup de travail pour en arriver là », a-t-il souligné.
Mais contrairement à la Can 2019, les Barea de Ma­dagascar ont cette fois la
ca­pacité d’atteindre le dernier carré avec l’avantage du terrain. Pour faire figure de proue dans le carré d’as, il faudra d’abord battre
le Mo­zambique, ce 28 janvier.
«Le Mozambique a terminé deuxième derrière l’Algérie. C’était un groupe très difficile avec la Libye et l’Ethiopie. Nous sommes préparés et nous avons l’avantage de rester ici à Constantine. J’espère que les supporters seront à nos côtés», a évoqué Rôrô.
Cependant,  le sélectionneur malagasy se veut prudent. « J’ai regardé quelques-uns de leurs matchs à la télévision. Ce ne sera pas facile. Tout est possible. Ce sera du 50/50 », selon lui.

Confiance

Jusqu’ici, les Barea de Madagascar ont réalisé une promenade de santé, lors de leurs deux premiers matchs de la compétition, face à des nations considérées comme favorites. Autant dire qu’il y a une confiance mutuelle entre l’entraineur et les joueurs. « Avant le début du tournoi, je n’ai jamais eu de doutes sur mon équipe », a-t-il déclaré.
Mais l’autre point crucial dans le succès de Madagas­car est le travail psychologique. « …la préparation psychologique est essentielle. Ce n’est pas facile pour les joueurs. Pour certains, c’est la toute première fois qu’ils évoluent à ce niveau de jeu, donc nous faisons de notre mieux pour les aider à s’adapter », a conclu Rôrô.

Naisa

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