Depuis l’année 2020, les réformes engagées au niveau de l’administration douanière visent à renforcer la sécurité aux frontières, faciliter les échanges et augmenter les recettes. A ce titre, le directeur général des douanes, Lainkana Zafivanona, annonce un taux d’exécution de 102% en 2022, par rapport aux prévisions dans la loi de finances et une hausse de recettes de 32% par rapport à l’année 2021.
«Les résultats de 31 programmes de réformes prévus dans le plan stratégique, commencent à être palpables. Et à travers les projets en cours, 2023 devrait être une année de récolte», a fait savoir le directeur général des douanes durant la cérémonie marquant la célébration de la Journée internationale des douanes (Jid), hier à Antsirabe.
«Nous comptons poursuivre nos efforts cette année où les prévisions de recettes sont de 4.247 milliards d’ariary», a avancé Lainkana Zafivanona. Selon lui, le 100% scanning sera opérationnel à Toamasina, à partir d’avril 2023, pour lutter essentiellement contre les fraudes sur les espèces.
«Le contrôle réalisé par la douane consiste à vérifier plusieurs aspects, comme le lieu de provenance de l’espèce, la quantité, la valeur de la marchandise. Et, nous avons déjà mis en place le centre des valeurs en 2021 permettant d’améliorer le système de contrôle dans ce domaine», a-t-il poursuivi, soulignant au passage que le système est conforme aux standards internationaux.
A cette occasion, la douane a mis en avant l’importance du capital humain dans la réussite de ses missions. Le directeur général a par ailleurs pointé du doigt les agents de la douane qui «salissent l’image de l’administration à cause du manque de professionnalisme et de recevabilité sans parler des faits de corruption ».
Riana R.
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