Les deux années de crise sanitaire suivie de la guerre en Ukraine, ont fragilisé les activités des femmes entrepreneures. En dépit des difficultés qu’elles traversent, ces cheffes d’entreprises misent sur la résilience et comptent avancer dans leur projet et relever des nouveaux défis.
«La majeure partie des femmes entrepreneures à Madagascar, sont à la tête d’une Petite et moyenne entreprise. Ces deux dernières années, elles font face à des problèmes financiers, d’accès au marché. Mais, cela ne nous empêche pas de poursuivre nos activités », a avancé Fanja Razakaboana, présidente du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM) durant une rencontre avec la presse, hier à Antaninarenina, pour annoncer la tenue de la première édition du Salon des femmes entrepreneures (Safe), du 17 au 19 mars à Antananarivo. Ce rendez-vous des femmes entrepreneures, est initié par l’association Femmes entrepreneures Analamanga (FEA), l’antenne régionale du GFEM dans la capitale. Une centaine de participants, venant de 14 régions, seront attendus.
« La FEA a pour mission d’accompagner ses membres à développer leur activité et faire émerger les femmes entrepreneures. C’est pourquoi, nous avons organisé le Safe, afin de mettre en avant les rencontres et d’aider les entrepreneures dans la recherche de partenaires, de sous-traitants… ».
Le Safe ambitionne de devenir une plateforme permettant de mettre en avant des produits de qualité et des solutions innovantes conçues par des femmes dans plusieurs secteurs, allant de l’agro-industrie au textile, en passant par les technologies de pointe, les prestations intellectuelles ou encore les services financiers.
Riana R.
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