Le Collectif des Français d’origine indienne de Madagascar (Cfoim) tire la sonnette d’alarme par rapport à l’insécurité qui persiste dans la Grande île et qui pourrait s’accentuer cette année.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, hier, le Cfoim encourage les responsables à agir en vue de rétablir l’ordre et la sécurité dans tout le pays.
« Le Cfoim est toujours présent aux côtés des forces de l’ordre et leur fait totalement confiance en vue d’assurer la sécurité de la population. Pour autant nous souhaitons vous sensibiliser sur ces faits ».
Mais vu la situation difficile, face à la période cyclonique et surtout le nombre de détenus ayant bénéficié d’une remise de peine, le Cfoim lance un appel à la vigilance de l’Etat.
« Actuellement toute l’île est touchée par « Cheneso ». En parallèle, profitant de cette situation, des personnes dangereuses sorties des maisons de force et d’arrêt ayant bénéficié de remises de peine ou ayant été acquitté se fondent dans la population et sont en mesure de fomenter de mauvaises actions », indique-t-on.
Le Cfoim a aussi fait part de sa reconnaissance envers les forces de l’ordre par rapport aux efforts qu’elles ont menés en vue d’éradiquer le grand banditisme, notamment le kidnapping en milieu urbain dont les ressortissants français d’origine indienne ont été pendant plusieurs années les principales cibles.
« Il est acquis qu’au cours de ces deux dernières années, le travail des forces dans la lutte contre le kidnapping a porté ses fruits et la situation actuelle est calme », précise la déclaration.
Néanmoins, il estime que la vigilance doit être permanente, d’autant plus que l’année 2023 est une année électorale qui risque d’être mouvementée.
« Il faut plus que jamais être vigilant, sachant que des individus impliqués dans des affaires d’enlèvement pourraient être remis en liberté », selon toujours le communiqué.
Rakoto
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