L’année universitaire 2022-2023 peut enfin démarrer. A l’issue du Conseil national, organisé jeudi et vendredi à l’Université de Toamasina, le bureau national du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces), s’est convenu de reprendre les activités pédagogiques et les recherches scientifiques, à partir du mois de février. A rappeler que depuis novembre 2022, période prévue pour la rentrée universitaire officielle, le Seces a cessé les cours, pour faire aboutir ses revendications.
« Cette disposition a été prise dans l’intérêt des étudiants désireux de poursuivre leurs études pour préparer leur avenir. Les revendications sont pour le moment mises en veille», a précisé le Seces dans un communiqué diffusé hier.
A ce propos, ce syndicat a tenu à rappeler que les indemnités de recherches et d’investigations pour les comptes de 2018, 2019, 2020 et 2022 pour les retraités chercheurs maintenus en service, ne sont pas encore payées. C’est également le cas des vacations des enseignants vacataires, des heures complémentaires destinées aux enseignants permanents pour l’année universitaire 2018-2019 ainsi que les vacations du baccalauréat.
Le Seces attend également la validation par la Haute cour constitutionnelle (HCC), de la proposition de Loi sur l’autonomie des Universités et des Centres de recherches. A cela s’ajoute l’adoption des cinq décrets d’application régissant l’allocation de recherche et d’investigation, le reclassement, le maintien en activité, le recrutement, conformément à la loi n°2021-005 relative au Statut des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants à Madagascar.
Déjà le Seces prévoit un réajustement du calendrier universitaire « Normalement, une année universitaire devrait s’étaler sur neuf mois. Dans ce sens, celle de 2022-2023 ne devrait se terminer qu’au mois de novembre de cette année», a-t-on précisé.
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