L’association Jeunes Cadres Faritra Toliara (JC Fato) rejoint les rangs de ceux qui soutiennent le projet Base Toliara. Ulrich Zafera, vice-président de l’association, confirme sans ambigüité la position de son association qui déclare ne trouver aucune objection à ce projet minier. « Jusqu’à présent, les jeunes cadres n’ont aucune objection contre le projet Base Toliara car l’association œuvre pour le développement de la province de Toliara et de toute la population malagasy », a-t-il déclaré tout en arguant que « L’objectif est le développement de la ville de Toliara et de la région Atsimo-Andrefana. Et tout ce qui peut aider à atteindre cet objectif est le bienvenu ».
Exploiter les ressources encore enfouies de l’Atsimo Andrefana ne serait que bénéfique pour la région. La JC Fato demande toutefois le cahier des charges et les avantages réels pour la population. « Comme la région Menabe, l’Atsimo Andrefana dispose aussi de richesses naturelles exploitables. Le fait que Base Toliara va exploiter des richesses minières à Ranobe, les jeunes cadres vont s’engager en tant qu’observateurs et vont surveiller si les bénéfices du projet vont vraiment aller vers la population locale », a-t-il fait valoir.
Dans cette perspective, les membres de l’association exigent également de Base Toliara le respect strict de son cahier des charges, aussi bien sur l’aspect environnemental que socioculturel. Et pour ce jeune cadre, la question ne se limite pas seulement au développement économique comme la création d’emplois.
Il estime que « La construction des infrastructures sociales de base (écoles, CSB) relève de la part du gouvernement, le projet devrait entrer plus en profondeur dans l’amélioration des conditions de vie de la population. La création d’activités génératrices de revenus étant parmi les priorités afin que les foyers puissent contribuer eux-mêmes au développement de la région ». Il met ainsi l’accent sur les impacts du projet au niveau des collectivités territoriales décentralisées, au bénéfice de toute la population.
Arh.