« Ils ont fait mieux que nous, en 2019 ». Ce sont les mots de l’ancien capitaine des Barea A, samedi, à l’issue de la victoire des jeunes Barea locaux au Championnat d’Afrique des Nations du foot. Mieux que son aînée, l’équipe nationale a fourni une prestation magistrale à faire languir le sélectionneur de l’équipe A’ face aux Mozambicains. Il faut reconnaître que l’équipe n’a laissé aucun espoir à son adversaire de revenir au score, en dépit de quelques déchets à la fin du match.
Pour la première fois, la Grande île accède donc aux demi-finales d’un championnat continental de football. Le groupe vient aussi de ravir la popularité acquise par son aîné en 2019 en quarts de finale de la Can. Il est en tout cas évident qu’avec ce résultat, le football malagasy vient de franchir un nouveau palier, quels que soient les résultats du match de ce soir.
A l’international, ou plus encore à l’échelle continentale, l’on sait que depuis 2019 on ne voit plus l’équipe malagasy de la même manière. Désormais, il faudra batailler pour grappiller des points face à une équipe malagasy. Et c’est beaucoup mieux avec cette nouvelle performance. L’espoir, certes mesuré, est d’autant plus grand qu’il s’agit de faire face à des joueurs locaux.
Cette fois, il n’y aura ni Mané, ni Mahrez, ni Mendy dans les équipes nationales. Les autres prétendants sont donc, à priori, à portée de main. Et c’est encore mieux si l’équipe arrive à franchir le cap face au Sénégal ce soir et la bouche sera bouclée. Tout le monde, du moins les férus du ballon onde, voudra sûrement se ruer après en Algérie pour se retrouver en finale.
Quoi qu’il en soit, il est réjouissant de constater que tous les compatriotes puissent célébrer chaque victoire de l’équipe nationale, plus encore au moment où le temps semble un peu morose à cause du climat et que l’atmosphère politique n’arrange nullement le contexte.
Rakoto