La ferveur n’est pas encore redescendue. Les Barea au Chan, continuent de faire rêver le pays et tout un peuple. Ce n’est pas tous les jours qu’une équipe malagasy joue pour une troisième place dans un tournoi d’envergure. Les Barea ont porté haut le nom de Madagascar à l’échelle continentale et même planétaire.
Madagascar est peut-être toujours ce petit pays sauvage et exotique, qui sait jouer aussi au foot. En 2019 à la Can en Egypte, les Barea ont propulsé Madagascar en quarts de finale et cette année, l’équipe nationale a réussi l’exploit de se qualifier pour les demi-finales du Chan. La prochaine fois, on fera figure de proue en finale.
Le sport est une grande leçon de vie. Quand on veut, on peut. Une équipe entièrement malagasy, entraînée par un Malagasy, soutenu par des Malagasy, comme quoi le 100% Vita gasy est vraiment à l’honneur.
Une nouvelle mentalité est à instaurer car il faut aussi en tirer une nouvelle leçon de ce beau parcours du combattant. Cela nous éviterait peut-être de toujours compter sur les autres dans la quête d’un bon résultat à tous les niveaux.
Pourquoi ne pas commencer par les élections ? Des scrutins 100% malagasy, loin des pressions étrangères. Cela n’est-il pas envisageable ? Manque de moyens, dit-on, manque de budget, manque de ressources… mais avec beaucoup de convictions à l’image des Barea, rien n’est impossible, mais seulement difficile.
Sommes-nous ravis d’entendre à chaque fin d’élections, les critiques de personnes étrangères qui ne comprennent pas forcément le contexte et les réalités du pays ? Avec un peu de volonté, le changement porteur de sens, est toujours à la portée de main.
T.N