Pas moins de 130 cadres et chefs d’entreprises des pays
de la région de l’océan Indien (Madagascar, La Réunion, Mayotte, les Comores, les Seychelles et Maurice), ont procédé à un échange de vues, à l’occasion d’un débat dinatoire sur le thème « L’économie mauricienne : modèle de développement pour l’Indianocéanie ? », organisé par le « Carrefour des entrepreneurs de l’océan Indien »,
L’économie mauricienne pourrait-elle être considérée comme un modèle de développement pour l’Indianocéanie et particulièrement pour Madagascar ? Une question à laquelle Jean Claude de l’Estrac, connu en tant qu’ancien secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), a apporté quelques éléments de réponses.
Auparavant, l’on sait que l’île Maurice avait peu de moyens que Madagascar. Mais, elle est aujourd’hui arrivée à un niveau de PIB de 10.000 dollars /habitant/an tandis que Madagascar est restée à 500 dollars par habitant par an.
Pour l’homme d’affaires mauricien, « l’île Maurice y est parvenue en diversifiant son économie et en s’ouvrant sur le monde extérieur, en acceptant les compétences extérieures ».
Les participants à cette rencontre d’affaires se sont effectivement convenus de dire qu’il faudrait miser sur une évolution constitutionnelle dans les comportements, dans le choix de cibler la jeunesse comme premier partenaire de développement. Il était surtout question de présenter les clés de la réussite du développement de l’économie mauricienne et raffermir les complémentarités et la synergie entre les opérateurs des deux îles.
Dans cette perspective, l’ensemble des participants a proposé de poursuivre le dialogue inter-îles, étant donné que le Sud-ouest de l’océan Indien est une véritable zone d’intérêt économique avec ses quelque 40 millions d’habitants. Une action commune qui devrait permettre à chacune des îles, de soutenir et booster leurs économies respectives.
Arh.
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