Développement numérique: un partenariat public-privé pour appuyer les startups

Un accord de partenariat entre le MNDPT et la communauté Frenchtech, devrait permettre aux startups locales de développer leurs offres au niveau international.

Le développement des startups passe aussi par le partenariat public-privé. Le groupement des startups francophones à Madagascar (Fren­chtech) et le ministère du Développement numérique, de la transforma­tion digitale, des postes
et télécommunications (MNDTP), ont signé un mémorandum d’entente (MOU) dans l’objectif de dynamiser l’écosystème des startups dans la Grande île. Pour le ministère, les startups constituent un socle important pour le développement du numérique à Madagascar.

L’accord avec French­tech devrait permettre aux jeunes startups installées dans le pays, de promouvoir leurs offres à l’international, de créer des emplois tout en bénéficiant des expériences des startups francophones ayant déjà leur place à l’international. Les startups locales pourront aussi acquérir des techniques développées par les membres de la Frenchtech.
Un bassin de 30.000 emplois directs

Selon les chiffres émanant du MNDTP, le secteur du numérique à Madagas­car représente un bassin de 30.000 emplois directs pour les jeunes. Ce nouveau partenariat rejoint l’objectif fixé par le régime actuel, notamment « la promotion de l’emploi décent. Mais aussi la modernisation de Mada­gascar et la vulgarisation des nouvelles technologies », a noté le ministère.
Le ministre Tahina Raza­findramalo rajoute que « cet accord constitue une étape franchie dans les démarches entreprises par l’Etat qui a pris le développement numérique et la transformation di­gitale comme de vrais leviers de développement et d’inclusion ».
Dans le même registre, Madagascar s’apprête également à accueillir la 12e édition des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA) en mai. Cette rencontre qui réunit depuis 2011 les principaux décideurs dans le secteur du numérique sur le continent, permet d’échanger sur les meilleures pratiques, d’identifier les nouveaux partenaires et op­portunités sur le marché africain.

Riana R.

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