Conjoncture: le TGV écarte toute possibi­lité de cohabitation

Les partis politiques commencent à se faire remarquer à quelques mois des élections. Alors que certains font appel à une cohabitation, celui au pouvoir, le TGV éloigne toute possibilité. Travail et solidarité restent de mise.

Le parti Tanora Gasy Vonona (TGV) a organisé une journée de reboisement, hier dans la commune de Masindray, juste après la commémoration du 7 février à Antani­narenina. L’occasion de souder les membres (députés, maires et responsables lo­caux) et d’afficher leur soutien au président Andry Rajoelina. Le secrétaire na­tional du parti et non moins gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, a mis l’accent sur la responsabilité de chacun à travers les Velirano du chef de l’Etat, pour faire face à l’opposition.
Hery Rasoamaromaka juge inutile d’envisager une quelconque cohabitation. «Toutes les personnes qui ont avancé cette proposition, sont celles qui n’ont aucun espoir de se présenter aux élections», a-t-il déclaré en marge du reboisement. «A quoi servirait donc de cohabiter ?», s’est-il interrogé.
Pour lui, le gouvernement actuel est élu par le peuple et ne peut être dirigé par personne d’autre. «C’est pour cette raison que nous devons mettre en avant l’amour et la solidarité», a-t-il indiqué.

Solidarité

«Travaillons, car c’est la seule manière de prouver notre efficacité. Réalisons les Velir­ano du président», a-t-il déclaré aux membres. «Nous avons montré notre solidarité avec les Barea, faisons de même pour notre président», a-t-il poursuivi.
Le gouverneur d’Anala­manga s’engage ainsi à prendre ses responsabilités face à la situation actuelle. «Nous sommes à pied d’œuvre pour réparer les routes de la capitale. La différence avec les précédentes réalisations, est qu’elles seront prises en charge par de grandes entreprises pour plus de durabilité», a-t-il expliqué.

T.N

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